Happy s'éloigne
Happy devait venir ce weekend...
Mais Happy ne viendra pas.
Happy a d'abord repoussé sa venue du vendredi soir au samedi après-midi pour conseil municipal.
Puis Happy a attendu un bus qui n'est jamais venu du moins est-ce ce qu'il dit, mais parfois j'ai du mal à y croire) donc Happy a repoussé son arrivée à ce soir 21 heures.
Mais il y 5 minutes, Happy m'a appelé pour annuler.
C'est vrai qu'arriver à 21 heures, passer la soirée en compagnie de ma mère (c'est son anniversaire) n'est pas très tentant.
Mais moi, je me retrouve toute seule avec ses copines quadra... il n'a pensé qu'à lui.
Ce soir, j'ai la rage.
Ce n'est pas la première fois qu'il me fait un coup comme ça.
Moi je suis allée le retrouver même quand je n'avais pas d'argent pour payer mon essence, même en étant malade, même quand il y avait à son programme du weekend des réunions de campagne municipale...
Parfois, je me demande : et s'il n'était pas The One ?
L'incohérence me sauvera
Hier matin, j'entends mon horoscope en allant travailler.
"La routine vous perdra".
Et parfois, quand je me sens bizarre, perdue ou triste, je prends mon livre de chevet, "Maktub" de Paulo Coelho, et j'ouvre au hasard une page que je lis.
Hier, je suis tombée là-dessus :
" N'essayez pas d'être toujours cohérent. [...]
Etre cohérent, c'est porter toujours une cravate assortie à ses chaussettes. C'est être obligé demain d'avoir les mêmes opinions qu'aujourd'hui. Et le mouvement du monde, où est-il ?"
et puis, page suivante :
"Aujourd'hui, il serait bon de faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire. [...]
Cette journée doit se démarquer du scénario que nous écrivons chaque matin."
Alors hier, j'ai contacté quelqu'un que je n'ai pas vu depuis des lustres, parce que je connais son métier et là où je bosse, ils auraient sûrement besoin de lui.
Hier, j'ai décidé que je participerai à ce radio-crochet municipal, quoi que les gens en pensent.
Et pour finir, Camille, qui sait connaît toute la beauté de l'incohérence :
Chouquettes ! Aïe aïe aïe
Je ne suis pas grosse, et je ne fais pas particulièrement attention à mon poids. Tant que je me sens bien, tout va bien.
Mais là, depuis que je suis en poste, assise derrière un bureau toute la semaine,... aïe aïe
D'autant que les tentations ne manquent pas. Il ne se passe pas une journée sans que mes collègues proposent gâteaux faits maison, tartelettes à la framboise ou petits Lu...
Et ce soir, en passant devant le rayon boulangerie, je n'ai pu résister à des chouquettes pleines de pépites de sucre. Miam !
Les pantalons commencent à serrer, il faut penser au sport !
Gratifiant !
Pas le temps de poser mes affaires en arrivant au boulot ce matin...
Mon DirG avait investi mon bureau de son ordinateur portable, et ma mission de la journée fut de recopier 6 pages de texte écrit en minuscules lettres. C'était un article de revue spécialisée.
Et ne me dites pas que j'aurais dû chercher sur le net, je l'ai fait. L'article est trop récent et donc pas disponible en libre accès.
Et ne me dites pas de scanner l'objet du délire, on ne dispose pas de scanner... encore moins d'un scanner suffisamment intelligent pour reconnaître du texte !
Enfin, ça m'a pris une bonne partie de ma journée et anesthésié la moitié du cerveau.
Des bras de toxico !
Ce matin, ma mission, si je l'acceptais, était de me faire trouer les veines pour des analyses sanguines.
Le généreux programme concocté par mon médecin consistait en 4 prélèvements à 20 minutes d'intervalle... (visite de contrôle annuelle)
Comme mes veines sont très pâles et fuyantes, je m'attendais au pire.
Les deux premières aiguilles trouvent leur chemin tout de suite.Une dans chaque bras. Je me sens rassurée.
Mais ensuite les choses se gâtent.
Une deuxième infirmière prend le relais. Tente de repiquer juste au-dessus du premier prélèvement. Ne trouve pas la veine. Se rabat sur l'intérieur de mon poignet. Trouve enfin ce qu'elle cherchait après 5 minutes à farfouiller sous ma peau...
Une troisième infirmière s'occupe du dernier prélèvement. Sélectionne mon bras gauche. Tente une première attaque un peu à l'écart du deuxième prélèvement. Se rate. Me fait un mal de chien.
Réimplante finalement son aiguille juste au-dessus du deuxième prélèvement. C'est fini.
Pour 4 prises de sang, 6 trous dans ma jolie peau. 6 bleus immédiats qui ne partiront pas avant 2 semaines...
Que du bonheur !
Questions existentielles
2 heures du mat'
Une vibration me réveille.
Texto d'Happy.
"G l'impression de me perdre en ce moment, je crois qu'il me faudrait une bonne claque pour me remettre la tête droite. Je t'aime !!"
Ce soir, je saurai de quoi il retourne.
Happy au conseil !!!
La grosse surprise des élections, en ce qui me concerne, c'est l'élection de mon Happy au conseil d'administration de sa commune.
Plus discret que lui sur sa liste, y'a pas, et pourtant il a recueilli plus de voix que nombre de ses colistiers.
Conseiller municipal à seulement 21 ans, ça le fait !
Le côté négatif de la chose, c'est qu'il va maintenant enchaîner réunion sur réunion. N'étant déjà pas très fan du téléphone, il m'appellera encore moins souvent qu'avant. Quand on vit une relation à distance, c'est dur...
Mon DirG me snobe...
Je travaille depuis un mois comme secrétaire de direction dans un établissement public à caractère social.
Nous sommes 3 à bosser pour le DirG, qui m'a lui-même choisi. Pourtant, il semblerait qu'il ne m'aime pas, ou tout du moins il ne me fait pas confiance...
Exemple du jour :
Drrrrringggg (le téléphone sonne)
Je décroche (le nom de mon DirG s'inscrit sur mon écran)
- oui Monsieur DirG ?
- Venez dans mon bureau !
(là je prends mon bloc-notes, un stylo et je cours jusqu'au bureau, j'ouvre la porte. Mon DirG n'est pas seul.)
- Bonjour ! (dis-je)
(et là, mon DirG me regarde, l'air contrarié, et me dit :)
- Ah non, c'est bon, j'ai pas besoin de vous.
Si avec un Bac+3 il ne m'estime pas capable de lui écrire un courrier, pourquoi m'avoir embauchée ???
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. A chaque fois mon ego en prend un coup.
Happy, mon homme
Il y a 8 mois environ, Happy est entré dans ma vie. Et contrairement à beaucoup de ses tristes congénères, il a réussi à résister à ma sale manie du "je prends, je jette".
On s'aime à 150 km de distance, de weekend en weekend, de coups de fil en textos, de gare en gare.
Happy est beau, ses yeux bleus sont envoûtants.
Happy travaille à l'air libre, ses mains sont grandes et fortes.
Happy est plus jeune que moi de 18 mois.
Happy est cool, zen, relax... tout le contraire de moi !
Happy a un lourd passé sentimental. La jalousie m'assaille.
Tout simplement...
Happy, je l'aime !